Comment progresser et révolutionner ses photos ?

Pour progresser en photographie animalière, il faut d’abord savoir s’adapter pour adopter des positions et postures plus appropriées à cet univers si particulier.

Coucou tout le monde !

Bon, je sais bien que tout le monde est sur le point de terminer son calendrier de l’avent, que les cadeaux sont tous ou presque sous le sapin, que certains courent après les bonnes offres de dernières minutes, pires encore comme moi vous avez oublié d’acheter 2 ou 3 bricoles… 😅

Bref, ça ne nous empêche pas de penser à la photo et d’aller prendre une grande bouffée d’air frais en regardant par la fenêtre, en imaginant que malgré la grisaille on serait mieux dehors…

Dans mon dernier post sur Facebook, début décembre 2019 vous étiez nombreux à m’avoir demandé de vous donner plus d’informations au sujet des réglages, des Exifs* mais aussi sur les conditions de la prise de vue, une sorte de « comment s’était sur le terrain » ?

Un grand merci

Tout d’abord, je tenais à vous remercier pour toutes vos réactions et pour avoir joué le jeu du sondage, ça me touche profondément.

Il n’est pas simple pour moi d’arriver à concilier la photographie, la gestion et l’organisation des voyages de l’agence Voyages-Photos.com, et j’ai parfois peur par manque de temps d’oublier d’entretenir notre relation sur les réseaux sociaux… Alors quand je vois toutes ces réactions de votre part ça me fait chaud au cœur !

Adopter la bonne attitude

La première chose qui me vient, comme ça la tout de suite, c’est de ne jamais oublier de prendre la bonne position, c’est vraiment crucial !

Si je devais prendre un exemple, imaginez un instant que votre petit neveu Léo à manger tout le nutella, et que vous devez lui faire passer un message très clair au sujet de son attitude. Si vous rester debout du haut de vos 1m95 (bon ok j’exagère) et que vous le prenez de haut, nous savons par expérience que le message ne passera pas, impressionné par votre corpulence, le petit Léo prit de panique par la peur n’écoutera pas le message, et ne comprendra même pas le sens de cet agacement…

Alors que si vous faites l’effort de vous rapprocher, de vous placer à sa hauteur, en le regardant avec un air calme en lui expliquant que ce n’est pas grave, mais qu’il faut tout d’abord partager, mais aussi ne pas abuser des bonnes choses, du sucre… pour ensuite le jeter à la poubelle, ou le recycler devrais-je dire d’une manière détendue, le pot de nutella vide, pas le petit Léo…

C’est à ce moment-là que vous m’arrêtez, pour me demander : « mais de quoi tu parles ?! »

Les yeux dans les yeux

Vous voulez savoir où je veux en venir ? Et bien la photo c’est tout pareil, que ça soit un animal, un paysage, un être humain, un insecte, du mobilier, il faut TOUJOURS penser à se METTRE à la HAUTEUR du SUJET que l’on souhaite mettre en évidence, avant même de vouloir l’immortaliser !

C’est là que tout commence ! Quand nous pénétrons dans son monde, nous devons nous connecter et pas seulement « voler » quelques photos.

Si nous voulons avoir la chance de faire passer des émotions dans nos photos, le minimum c’est avant tout de les provoquer sur le terrain, et c’est dans l’attitude, le regard, les expressions ou encore les conditions météo.

Les mauvaises habitudes ont la vie dure

Si je vous raconte tout ça, c’est parce que là pour le coup je sais de quoi je parle, quand je fais une sortie photo et que j’ai la chance d’être au bon endroit au bon moment, dans la précipitation j’ai de mauvais réflexes ! Oui je suis naturellement fasciné, et souvent par des choses qui peuvent sembler banales, alors devant un cerf, un beau coucher de soleil, je perds mes moyens…

C’est grave docteur ?

Rassurez-vous, oui je pense que c’est normal de perdre ses moyens aux splendides phénomènes naturels qui peuvent s’offrir à nous, essayez de rester de marbre face à une aurore boréale !

De plus, il est relativement facile de reprendre ses esprits, pour réagir rapidement pour rectifier sa position ainsi que son angle, cadrage et composition, et sans effrayer l’animal, se laisser glisser au sol, s’asseoir tout en douceur sans effrayer le sujet (si c’est un animal).

Profondeur de champ

Il ne faut jamais oublier de jouer avec la profondeur de champ, par exemple si l’animal est couché vous pouvez jouer avec l’avant et l’arrière-plan et créer un flou artistique devant et derrière, c’est top ça ! 😉

À genoux, en vous plaçant en dessous de lui, vous le rendrez plus imposant.

Sur cette photo, je suis totalement allongé dans l’herbe.

Approcher l’animal

Pour approcher l’animal, je vous conseille d’avancer face à lui tout doucement, avec de la patience vous pourrez vous retrouver à 3 ou 4m de lui !

Conclusion

Nous rencontrons tous des problèmes similaires, et en prenant du recul les solutions sont plutôt simples paraissent rapidement évidentes. J’espère également que ces quelques lignes vous apporteront quelques réponses, voire un déclic (c’est plus fort que moi, désolé) et vous donner envie de retourner dans le jardin, dans un parc, en forêt tenter quelques compositions dans des positions inédites !

À bientôt