Apprendre la photographie
J’ai commencé la photo dans le prolongement d’une passion pour le dessin et l’image, en m’identifiant à d’autres, avec l’envie de faire aussi bien que les photographes qui m’ont inspiré et influencé.
Le loisir est rapidement devenu une passion dévorante, avec la volonté de faire toujours mieux, mais rongé la plupart du temps par le doute et les échecs.
Malheureusement, quand on démarre une nouvelle pratique, nous sommes vite rattrapés par la réalité, le manque d’expérience, les limites du matériel en fonction des limites de nos finances.
Pour ma part, je cherche toujours en priorité sur le marché d’occasion, je me déplace pour vérifier l’état du matériel et acheter en main propre, quitte à faire beaucoup de route. En fonction de la destination, je n’hésite pas à me renseigner afin de savoir si je peux faire quelques photos d’un spot sympa au passage.
Quitte à investir au début, je vous recommande de bien choisir votre trépied, ce dernier doit être impérativement stable et flexible afin de ne pas vous retrouver limité sur terrain accidenté, par exemple…
La Profondeur de champ
Sur l’exemple de droite f représente la valeur d’ouverture/fermeture du diaphragme de votre objectif, plus la valeur est grande et plus le diapghrame est fermé. L’ouverture du diaphragme impacte la profondeur de champ.
La lumière
Plutôt que de vouloir bruler les étapes, pensez à vous servir du mode Priorité à l’ouverture, les modes semi-assistés de votre appareil sont vos alliés. Inutile de vous compliquer la tâche et concentrez-vous sur la composition.
Admirez et immortalisé l’instant présent, capturer cette lumière douce et chaude tant attendue, alors qu’elle inonde de ses rayons le paysage qui s’offre alors à vous !
Vos propres expériences avant tout, faites des tests et observez l’impact du diaphragme sur la profondeur de champ, sur le piqué (les micro contrastes) de vos photos. Prenez le temps de voir comment le temps de pose va figer, ou au contraire faire vivre vos images, en obtenant un effet filé sur une cascade, en capturant le mouvement des nuages !
Pratiquez encore et encore, les différents éléments cités ci-dessus devraient vous permettre de comprendre rapidement le triangle d’exposition.
Vous pouvez reproduire l’expérience en mode Priorité Vitesse, par exemple, face à une cascade, réglez votre vitesse entre 1/4 et 1/10 de secondes à ISO 100.
En fonction de la lumière naturelle, il faudra compenser la sensibilité de votre capteur, en montant les ISO vous compenserez le manque de lumière. En augmentant les ISO, vous augmenterez la sensibilité à la lumière de votre capteur numérique, en surveillant l’ouverture du diaphragme.
Souvenez-vous, augmenter la sensibilité ISO va amener de plus en plus de bruit numérique (en fonction de votre boitier photo), ouvrir le diaphragme pour faire rentrer plus de lumière réduira votre profondeur de champ et votre piqué. Vous pouvez augmenter le temps de pose pour compenser le manque de lumière, sans perdre de profondeur de champ tout en restant à 100, par exemple, et le problème est réglé… Pas tout à fait, un temps de pose trop long vous fera perdre du détail, votre filé sur l’eau risque d’être en plus ou moins grande partie brulé, le filé du mouvement dans les nuages risque de devenir « brouillon » !
Compenser par le temps de pose est une vraie bonne idée, en déclenchant avec une télécommande, l’ensemble de notre matériel installé sur un trépied stable, mais cette solution ne doit pas vous empêcher de comprendre et maîtriser votre matériel. N’oubliez pas l’idée c’est d’apprendre pour être éventuellement paré à toutes les situations !
Lâchez prise !
Au commencement, nous aspirons à reproduire ce qui fonctionne et surtout ce qui nous plait, on s’inspire on copie jusqu’à obtenir des similarités avec l’original.
Après pas mal de ratés, d’erreurs, de doutes, on peut alors commencer à se défaire petit à petit de la technique et du matériel.
Vient alors le temps de la liberté créative, toutes ses images qui se dessinaient alors dans notre tête, comme des visions d’esprit, vont enfin pouvoir être représentées sur une carte mémoire et sans doute finir sur un Dibon, accrochées sur le mur du salon.
Lâchez prise sur la technique, fermez les yeux et prenez vos clichés avec vos tripes !
Je vous conseille de commencer à imaginer des scénarios, pensez mise en scène, où, quand, comment et pourquoi ?
Les couleurs chaudes de l’automne, ou les couleurs froides de l’hiver ? Allez-vous intégrer un personnage, pour donner l’échelle par exemple, mais aussi pour compléter un tableau presque parfait ?
Mettez toutes les chances de votre côté, préparez bien vos sorties, de nos jours il existe de nombreuses applications pour vous aider à tout planifier, Sun Surveyor, Star Walk 2, Google Maps, pour ne citer qu’eux.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance et bonnes photos !
Voir mon commentaires précédent et félicitations pour vos articles
Merci beaucoup Jean-Marc !