Sac photo Vanguard Alta Rise 48

Sac photo Vanguard Alta Rise 48

Vanguard Alta Rise 48

Le sac photo Ultime ?!

Je viens tout juste de recevoir le super sac photo Alta Rise 48 de chez Vanguard, du même fabricant que le trépied que j’utilise pour réaliser mes photos !

Premier bon point je parviens à y ranger tout mon bazar, et même chargé le sac reste très confortable ! Décidé à le tester je l’ai emmené en voyage photos dans le désert des Bardenas Reales, au programme, sable, pluie, vent !

Très pratique, il peut facilement se poser en position verticale, facilitant l’accès aux rangements supérieurs sans pour autant ouvrir le sac entièrement, tout en pouvant accéder à son Reflex grâce à l’ouverture rapide prévue à cet effet.

Les compartiments sont tous modulables et suffisamment rembourrés pour protéger le matériel photo, avec un gros coup de coeur pour le compartiment supérieur qui permet de un rangement optimal de divers accessoires ou encore un autre boitier par exemple.

Oui transporter son drone avec le sac photo Vanguard Alta Rise 48 c’est possible et je le prouve en photo ! 😉

Plus sérieusement c’est génial de pouvoir optimiser le rangement de ce sac, par temps sec on peut transporter son matériel photo et son drone, 2 activités parfaitement complémentaires.

Afin d’obtenir un maximum de retour j’ai également fait tester ce sac aux participants de mon stage photos dans le désert des Bardenas Reales.

Vous pourrez retrouver l’avis de chacun des participants à la fin de cet article.

Merci à Vanguard Espagne et à Marta pour leur confiance !

vanguard alta rise 48

Sur l’exemple de gauche j’ai choisi de ranger la télécommande de mon drone DJI Phantom 3 Pro 4K sur l’étage supérieur, comme je vous le disais c’est vraiment très pratique !

Je pense que je vais faire un bon bout de chemin avec mon nouveau sac !

Encore un rangement !

L'accès rapide au boitier

Ingénieux ce compartiment caché !

Les rangements, passes sangles et crochets sont nombreux !

Tablette, ou pc portable jusqu'à 15,6" pouces !

Le compartiment supérieur, un vrai régal !

Excellentes finitions et tissu indéchirable.

Un sac qui en a dans le ventre !

Sur le papier ce sac affiche les caractèristiques suivantes :

  • peut contenir 2 reflex, un flash, 3à 5 objectifs et des accessoires

  • espace pour une tablette 15 pouces

  • séparateurs internes

  • fermeture à glissière latérale pour un accès rapide à votre appareil photo

  • sac extensible de 6 cm supplémentaire

  • comprend une fixation pour transporter un trépied

Et il reste de la place...

Le sac qui voulait devenir plus gros qu'un boeuf !

Encore des rangements...

Le sac photo Alta Rise 48 et ma fidèle monture !

Ils sont devenus inséparable !

Les avis des participants

Ce qu'en pense Léa BADRAH

Léa Badrah Pour ma part, la taille du sac ne me convient pas, mesurant 1,53cm ce gabarit fait la moitié de ma taille ?, donc il me faut la taille enfant ?. Blague à part, je trouve la conception assez intelligente, pratique et rassurante, on hésite toujours à prendre certain accessoires par manque de place, mais le sac Vanguard offre la solution. J’ai bien aimé aussi la texture du matériel, agréable et même jolie, se rajoute l’étanchéité qui est fort appréciée lors des surprises climatiques comme on a eu dans le désert des Bardenas. Merci Laurent Bastide pour ce partage de teste et pour l’essai sur le terrain.

Ce qu'en pense Cédric NAVEZ

Cédric Navez Possédant actuellement un sac de bonne facture mais absolument pas bien pensé pratique, je ne suis pas certain d’être très objectif, mais comparé au mien, c’est le jour et la nuit. Très confortable, on peut le porter rempli longtemps sans souffrir aux épaules et au dos. Les nombreuses poches, dont certaines cachées sont bien pensées et vu la taille du sac, on peut difficilement lui reprocher d’être à court d’espace, et si ça venait à arriver, une braguette permet comme sur certaine valise, d’augmenter le volume du sac, bien vu. Enfin, personnellement je n’ai pas besoin d’autant d’espace car je n’aurais de toute façon pas de quoi le remplir à fond, mais j’ose imaginer que les modèles de plus faible gabarit sont tout aussi bien pensé. Un grand merci à Laurent Bastide et à Vanguard 

Ce qu'en pense Laurent CAPUTO

Mesurant une taille normale , le sac convient également bien à mon dos souffrant d’une belle hernie discale. Les lanières sont larges et confortables. Les poches sont pratiques et adaptées aux petits accessoires, le compartimentage est sympa et évolutif en fonction de la quantité de matos à emporter. La poche « pc » est aussi super pratique et plutot bien isolée. Un beau produit !

Ce qu'en pense Marion LE BIHAN

Marion Le Bihan Mesurant moins d’1m60… j’ai aussi été agréablement surprise par le confort du sac qui bien que très chargé, ne m’a pas du tout fait mal au dos. J’ai beaucoup aimé la matière des bretelles et du dos qui fait m’a fait penser aux textiles des vêtements de sport : « tu transpires à fond mais c’est pas grave ça sèche tout de suite et ça pue pas! » ? enfin voilà surtout confort et bien équilibré, c’est ce qu’il me faut, j’adhère !

Ce qu'en pense Laurent PIERRE

Laurent Pierre Mesurant plus de 1,80m, j’ai été agréablement surpris par la hauteur du sac qui tombe bien sur le bas du dos et par le confort des mousses en contact avec le dos Malgré la pluie le système de ventilation entre le dos et le sac est bien étudié ? Merci à Laurent et Vanguard Photo France d’avoir pu tester dans la vraie vie !!@

Verdict

Les plus :

Léger

Finitions et coutures

Nombreux rangements modulables

Conception générale

Accès rapide au boitier

Fixation latérale et dorsale pour le trépied

Nombreux passages de sangles et crochets

Les moins :

Pas imperméable, même si une couverture pluie est forunie.

En conclusion j’ai tout de suite adopté ce sac photo Alta Rise 48, léger à vide il reste très agréable sur les épaules tout au long d’une journée de marche ! Pas convaincu au départ de pouvoir trouver mieux que mon Lowepro Vertex AW200, J’ai craqué pour son compartiment de rangement supérieur, son rembourrage très confortable et l’accès rapide au boitier !

Stages photo sur Toulouse

Stages photo sur Toulouse

Des stages photo à Toulouse

Régulièrement, je mets en place des stages photo sur Toulouse.

Au programme, la pose longue sur l’eau depuis le quai Saint Pierre, la vitesse, et comment utiliser des filtres photos.

Nous échangerons également autour de la composition d’une photo et de la réparation des volumes dans une image.

C’est aussi l’occasion d’échanger autour d’une passion commune, et de partager simplement un bon moment.

On parle composition, cadrage, lignes de fuites et zones de forces, on découvre les accessoires de chacun, et toutes ses petites choses qui avec le temps et l’expérience viennent enrichir notre quotidien photographique.

Retrouvez l’ensemble des stages, formations et voyages photo sur le site de www.voyages-photos.com.

Un stage photo, c’est l’occasion de reprendre les bases, d’échanger et d’aborder les difficultés rencontrées.

Le matériel nécessaire :

  1. Un appareil photo numérique.
  2. Un objectif Ultra Grand Angle ou Grand Angle.
  3. Une batterie bien chargée
  4. Un trépied.
  5. Une télécommande filaire ou sans fil.
  6. Beaucoup de bonne humeur !

 Après le stage, c’est aussi l’occasion de sympathiser autour d’un verre et d’échanger quelques anecdotes.

Comment photographier la Voie lactée ?

Comment photographier la Voie lactée ?

Comment photographier la Voie lactée ?

Tout commence au printemps

Quand la meilleure saison pour observer la Voie lactée arrive, je suis fou comme un enfant à l’approche des grandes vacances ! La Voie lactée peut-être observée toute l’année dans l’hémisphère Nord, mais c’est seulement sur la période de fin mars à fin septembre que son bulbe sera visible, c’est-à-dire au-dessus de l’horizon.

Le bulbe, c’est ce dernier qui va retenir toute notre attention, aussi appeler le cœur c’est là que la plus grosse concentration d’étoiles se trouve, qui dit plus d’étoiles dit plus de lumière et plus de détails.

 

Comment photographier la Voie lactée

208 photos pour obtenir ce Circumpolaire

photographier la voie lactée
La Voie lactée au Canon 50mm F1.8 – 8/s – 3200 ISO – Canon 6D

Et le reste de l’année ?

Le reste de l’année, vous pourrez toujours vous mettre en quête de partir réaliser de superbes Circumpolaires, ou bien des filés d’étoiles, en étant minutieux et patient le rendu peut s’avérer très graphique, voir même incroyable !

Pas de temps pour hiberner, on peut être créatif toute l’année !

 

C’est comme remonter le temps…

Pour la petite histoire il faut tout d’abord se rendre compte que le scintillement des 100 milliards d’étoiles qui la composent a mis des centaines d’années pour parvenir jusqu’à nous, rien que ça !

Photographier la Voie lactée, notre galaxie, c’est par la même occasion regarder et immortaliser le passé, un peu comme si votre appareil photo vous permettez de voyager dans le temps !

Bien entendu, c’est une métaphore, non nos appareils photo ne nous permettent pas encore de remonter le temps, quoique…

C’est la première chose à laquelle je pense systématiquement lorsque je fais une sortie photo de nuit, ou astrophotographie et plus particulièrement pour contempler et immortaliser la Voie lactée, je sais que je vais percevoir un immense et indescriptible phénomène qui s’est formé il y a 13,2 milliards d’années, un phénomène Céleste !

Applis

Cap au Sud !

Pour obtenir de belles images de la Voie lactée sublimant un sujet en particulier, ou bien un vaste paysage, histoire de faire tout le monde dans la composition de notre photo. Une autre solution consiste à faire un panoramique afin d’avoir l’arche en totalité (du nord au sud).

Pour faire une simulation et commencer mon repérage et ma composition, j’utilise l’application Star Walk 2 sur mon Smartphone.

Star Walk 2 est une application qui se décline en 2 versions, l’une gratuite et une version payante.

La version gratuite est limitée bien entendu, certaines fonctions sont bloquées, mais si vous comptez vous en servir uniquement pour trouver le cœur de la Voie lactée en toutes situations et même anticiper sa position, puisque l’application Star Walk 2 ne se limite pas qu’à une utilisation en temps réel, elle permet également de choisir la date et l’heure et donc de pouvoir se projeter dans le temps !

Personnellement j’ai opté pour la version payante à 0.99 centime d’euro (en 2017). Oui, vous avez bien lu, moins de 1 euro pour une application géniale et tellement pratique !

Une fois votre application choisie, il vous faudra aligner Jupiter dans Saturne et Uranus dans Neptune… Rassurez-vous, je plaisante ! 😀

Face à votre PC, la souris dans une main votre Smartphone dans l’autre, je commence toujours sur Google Maps par repérer le point de vue, le temps de route, l’orientation. Avec mon Smartphone depuis l’application Star Walk 2, j’avance dans le temps et je contrôle la possibilité d’aligner ou non mon sujet avec la Voie lactée.

Orientez-vous vers le Sud, en accélérant le temps depuis l’application, entre 23h et 6h du matin, en fonction de la période de l’année, repérez la constellation du Scorpion, vous devriez rapidement apercevoir la Voie lactée qui se dresse fièrement au fil des minutes.

Sur le terrain, une fois vos yeux habituez à l’obscurité vous devriez apercevoir une concentration d’étoiles, formant une voile blanchâtre…

Oui à l’œil nu la Voie lactée est comme laiteuse d’où son nom ! Je contrôle également la position de la Lune en fonction de l’heure et la période de l’année, en complément je regarde le calendrier lunaire.

Avant de préparer mon matériel photo, je jette un œil sur la météo, j’utilise le site Sat24 en mode prévision : http://fr.sat24.com/fr/forecastimages

Même si ce site est extrêmement fiable je n’hésite pas à croiser les informations avec d’autres prévisions sur d’autres sites, Météo France, Yahoo Météo… Autant ne pas prendre trop de risques surtout si vous devez faire pas mal de route !

Star Walk 2 – Sat24 – Yahoo météo – Calendrier Lunaire – Google Maps

star walk 2
Aperçu dans le temps avec Star Walk 2

Constellation
Etude du terrain avec Google Maps

Pollution lumineuse

Aperçu de la pollution lumineuse avec AVEX

YAPUKA ?!

Non pas vraiment, en fait…

J’évite de partir trop à l’aventure, surtout si mon sujet se trouve à plusieurs heures de route ! La première chose à contrôler c’est la pollution lumineuse, oubliez la Voie lactée au-dessus de la tour Eiffel…

Pour contrôler la pollution lumineuse et savoir à quoi s’attendre en fonction de la région, j’utilise le site Avex : http://avex-asso.org/dossiers/pl/europe-2016/google-map-fausse-couleur/index.html

Bien entendu plus vous vous éloignerez des agglomérations plus profondes sera l’obscurité, et plus intenses seront les étoiles !

Corrigez-moi (fort) si je dis une bêtise, mais le triangle noir du Quercy dans les Causses du Quercy est the place to be pour l’observation des étoiles, qualifiée comme le ciel le plus pur de France ! Vous savez maintenant ou vous rendre pour en prendre pleins les mirettes !

Matos

Un appareil photo pour ma Galaxie !

Concernant le matériel nécessaire, il vous faut un trépied bien stable, personnellement j’ai opté pou un trépied carbone, ultra stable le Lion Rock 30 de la marque Rollei.

En photographie se démarquer des autres est capital, et pour faire la différence avec toutes les photos qu’on peut trouver sur internet il est primordial d’oser des compositions dynamiques et originales, un trépied modulable vous permettra d’adapter toutes sortes de positions, pensez-y !

Il vous faudra obligatoirement (pour débuter) un objectif grand-angle capable d’ouvrir entre F1.8 et F4. Les objectifs fournis dans les packs comme les 18-55 ou 18-135 F3.5 peuvent parfaitement faire l’affaire, surtout lorsqu’on débute…

Attention si vous êtes équipé d’un appareil photo avec un capteur APS-C, il sera nécessaire d’investir dans un objectif 10-20mm par exemple, car en fonction du facteur de CROP de capteur du fabricant, vous aurez l’équivalent d’un 25 ou 27 mm environ ! Et non seulement votre cadrage sera difficile à réaliser, mais votre temps de pose sera bien plus limité !

Vous devez être en possession également, d’un appareil photo capable d’encaisser au moins 1600 ISO sans vous délivrer une image trop bruitée. En dessous de 1600 ISO, même dans les meilleures conditions votre Voie lactée, votre ciel ainsi que votre photo de manière générale, seront sous-exposés.

Comptez 3200 ISO pour faire apparaître ses détails et ses couleurs.

Par exemple, avec mon Canon 6D, je commence à 4 000 ISO, et je n’hésite pas à monter à 5 000 et 6 400 ISO, le résultat du fichier RAW non retravaillé est déjà bluffant !

Équipez-vous d’une télécommande, afin d’éviter de faire bouger votre boîtier lors du déclenchement ou entre chaque photo.

Des batteries bien chargées, l’astrophotographie est un enchaînement de tests et de poses longues, la plupart du temps en Liveview, avec parfois des températures assez basses, tous ces facteurs consomment énormément en batterie ! On n’oublie pas non plus les gants et le thermos (café ou chocolat, je vous laisse libre sur le suet) !

Petite astuce s’il vous arrive de faire de la photo de nuit lorsqu’il fait froid, une grosse chaussette reconditionnée sur votre appareil limitera la vitesse de décharge de votre batterie et limitera les défauts de comportement dû au froid sur votre boîtier. Pour la condensation, pensez à replacer le capuchon d’objectif lorsque vous ne photographiez pas.

stage photo calatayud espagne

La Voie lactée en Espagne, empilement de 100 photos pour retirer le bruit.

Sat24
Prévisions météo – Sat24

Le Cinquième élément !

Oui, le résultat de votre photo va dépendre de votre matérielle photo, de la lune, de la pollution lumineuse, de la période de l’année, mais aussi de la météo !

Si obtenir les bonnes conditions demande de la patience, la pratique sur le terrain n’est pas chose aisée également. Une fois sur place dans le noir il vous faudra trouver le moyen de poser votre trépied et l’appareil photo, brancher la télécommande, et commencer et faire un certain nombre de tests pour arriver à la composition voulue.

Je ne vous le souhaite pas, mais il vous arrivera malgré tout de rentrer déçu et terriblement frustré, météo changeante, pollution lumineuse plus importante que prévu, végétation hostile…

Dans l’obscurité en cherchant la constellation du Scorpion je me suis assis sur un petit cactus… On ne rigole pas svp.

Vous avez déjà fait l’expérience d’un Sunset raté pour des raisons météo, imaginez la même chose avec le manque de sommeil, de nuit, sans personne pour vous remonter le moral.

Sur le terrain…

Enfin ! Vous êtes arrivé 2 heures en avance, le ciel est dégagé et la lune absente, la pollution lumineuse est faible, le sujet là comme vous l’aviez prévu, une chapelle isolée en montagne, un superbe pic, un lac, peu importe du moment que ça vous séduit et que dans votre imagination ça fonctionne.

Je vous recommande d’habituer vos yeux au noir total le plus rapidement, possible…

Dans le pire des cas, optez pour une frontale avec une lumière rouge, et faites le choix d’une faible intensité.

Apprenez les commandes et les menus de votre appareil photo par cœur ! Dans le cas contraire une fois la nuit venue, vous ne vous en sortirez pas, et vous irez de galère en galère, découragé vous capitulerez avant d’obtenir vos précieuses photos !

Comment faire votre composition en pleine nuit, 3 solutions s’offrent à vous. Vous pouvez vous aider d’une lampe torche puissante, pour trouver votre sujet, vous placer, faire votre composition et vérifier votre mise au point.

Vous pouvez également monter en ISO, par exemple ISO max, en utilisant la plus grande ouverture possible (par exemple f2.8*) et 4 secondes de pose. Cette solution vous permettra de trouver rapidement votre composition, même dans le noir total, et sans vous faire perdre les 15 minutes d’adaptation de vos yeux. Si vous optez pour cette solution, vous devez être en mesure de faire la mise au point manuellement sur une étoile, en utilisant la fonction Zoom de votre Liveview.

Pour les plus patients, vous pouvez faire votre composition, cadrage, mise au point à l’heure bleue et attendre la tombée de la nuit.  

Attention ! L’ouverture du diaphragme influe énormément sur la profondeur de champ, en dessous de f4, pensez à vérifier que votre sujet et vos étoiles sont bien nettes. Utilisez la fonction Zoom lorsque vous regarderez vos premières photos. Par expérience, je vous assure qu’il n’y a rien de plus désagréable que de s’en rendre compte le lendemain.

*Souvenez-vous, plus le chiffre f est petit et plus l’ouverture est grande.

 

Photo prise au Smartphone de l'écran de mon appareil

Histogramme exposition correcte pour la photographie de nuit

Photo prise au Smartphone de l'écran de mon appareil

Capture d’écran de l’appareil sur le terrain

La règle des 500 pour le plein format, non cherchez pas c’est juste une illustration…

À gauche un Canon 700D doté d’un capteur APS-C et à droite un Canon 6D doté d’un capteur plein format. La différence de taille de votre capteur APS-C varie selon le fabricant de votre appareil photo en comparaison au format 24*36 des capteurs plein format.

 Temps de pose, focale…

Pas de panique, pour calculer le temps de pose en fonction de votre focale il existe une règle, une règle simple : la règle des 500 ! Et paf ! Oui, ça vous fait une belle jambe…

Ne vous inquiétez pas je ne vais pas vous laisser avec ça, non bien au contraire. D’autant plus que cette règle des 500 est approximative.

La règle des 500 dit que vous devez réaliser le calcul suivant : 500 / votre longueur focale = 500 / 16 = 31,25 secondes par exemple si vous utilisez un 16 mm 500 / 14 = 35 secondes si vous utilisez un 14mm.

Cette règle ce n’est pas moi qui l’ai inventé, vous constaterez par vous-même qu’en pratique qu’en dépassant les 20 secondes avec un 16 mm, en Plein Format, les étoiles vont commencer à devenir moins nettes, plus ovales, et en dépassant les 25 ou 30 secondes, elles ne seront plus nettes du tout, elles commenceront à filer.

Nous dirons que cette règle a au moins le mérite d’exister, tout en servant de base pour commencer les travaux pratiques.

Avec un 14 mm, je ne dépasse pas les 25 secondes de pose, et 20 secondes au 16mm. Rassurez-vous, vous pourrez contrôler tout ça sur le terrain et faire vos propres choix de temps de pose en fonction du résultat attendu.

Les informations que je viens de vous donner ci-dessus concernent un capteur dit Plein Format (Full-Frame), comme mon Canon 6D par exemple. Si vous avez choisi un capteur APS-C, il vous faudra recherchez sur internet le facteur de « CROP » de votre capteur, par exemple X 1.6 chez Canon, X 1.5 chez Pentax, Sony et Nikon…

Répétez autant qu’il faudra les tests sur le terrain en fonction de votre matériel, c’est la seule solution pour trouver le temps de pose adéquate.

Et la MAP ?!

Je vous l’accorde, faire la mise au point de nuit n’est pas forcément une chose aisée, logiquement si votre objectif dispose d’un indicateur sur l’infini, représentée par ce symbole &, sur la bague de mise au point il vous suffira de vous mettre sur l’infini pour que votre Voie lactée soi nette.

Malheureusement en fonction des objectifs ce n’est pas toujours le cas, de plus ça ne fait pas de mal de vérifier avant de commencer, ou tout au long de votre session d’astrophotographie que tout se passe de ce côté-là…

Imaginez un instant qu’après une nuit à la belle étoile et que lorsque vous rentrez à la maison, le transfert de vos photos terminées sur votre PC, vous découvrez sur votre grand écran que la mise au point était en fait décalée (c’est du vécu) !

Pour éviter cela on va chercher l’étoile la plus lumineuse possible et zoomer dessus à l’aide du Liveview, normalement vous devez vous trouver sur l’infini.

Faites une première photo, vérifiez votre photo, zoomez sur les étoiles les plus lumineuses et une fois que votre MAP est réussie ne touchez plus à la bague de mise au point !

Mise au point sur l’infini

Action !

C’est le grand moment, tout est réglé comme du papier à musique, compo, temps de pose, ouverture, nous sommes en avril, il est 4h20 du matin et la Voie lactée surgit au-dessus de l’horizon…

Première prise de vue à 3200 ISO, 16 mm, F4, 20 secondes de pose, et voilà ! Une première dans la boîte à images !

Personnellement, je fais quelques clichés avec différents réglages, j’augmente légèrement le temps de pose, les ISO dans le but de faire ressortir la Voie lactée, tout en surveillant l’aspect de mes étoiles.

Quand j’obtiens le résultat souhaité, j’éclaire à la frontale le sujet si je veux le faire ressortir, sur un cliché à part en adaptant le temps de pose, soit je fais une pose plus longue en pose B, mode Bulb, pour aller au-delà de 30 secondes de pose.

Si nécessaire débouchez le sujet avec votre frontale, en le balayant de droite à gauche et de haut en bas, ne restez pas fixe sinon vous brûlerez votre photo.

Pour ma part, la solution la plus efficace et plus naturelle reste de poser au moins 10 minutes pour récupérer la faible lumière nocturne (celle des étoiles), afin d’obtenir une exposition correcte de mon sujet de mon premier plan.

Attention : réaliser un temps de pose très long pour obtenir une bonne exposition du premier plan et du sujet, de nuit, induit forcément un ciel d’étoile totalement filé ou presque. Il faudra assembler (Blending) sous Adobe Photoshop la photo du ciel avec celle du premier plan.

La magie du numérique…

Sur le terrain, je garde toujours à l’esprit que pour obtenir un meilleur résultat j’assemblerai mon sujet ou bien mon premier à mon ciel étoilé, à l’aide de Photoshop.

L’idée c’est d’obtenir une exposition pour le sujet et un temps de pose parfait pour éviter aux étoiles de devenir trop ovale.

Pensez à utiliser cette astuce afin de faire diminuer le bruit par exemple, une pose longue de plusieurs minutes pour ramener de la lumière dans votre compo que vous assemblerez avec votre Voie lactée.

Pour aller plus loin, imaginez que votre sujet ne puisse pas se trouver dans l’axe de la Voie lactée, en utilisant cette technique vous pourrez assembler vos photos afin d’obtenir le résultat désiré.

Blending, Stacking

En pensant post traitement à la prise de vue et en utilisant plusieurs expositions, il sera aisé d’assembler (Blending) plusieurs photos pour jouer avec la pollution lumineuse par exemple, déboucher le premier plan sans utiliser une lumière artificielle, exposer parfaitement son ciel…

Le Blending, c’est l’assemblage automatique ou manuel de plusieurs photographies, en utilisant un logiciel comme Adobe Lightroom ou Photoshop par exemple, pour obtenir une seule photo. Déboucher les ombres sans moirer, conserver les hautes lumières sans brûler.

Le Stacking, c’est l’assemblage de plusieurs photographies dans le but de les cumuler, non pas pour récupérer des informations, mais dans le but de réduire le bruit, je vous en parlerai plus en détail dans un prochain tutoriel.

la fin des temps
Sortie boîtier – Canon 6D – Samyang 14mm – F2.8 – 25/s – 3200 ISO

C’est dans la boîte

Après une série de photos avec vos différents réglages, il ne vous reste plus qu’à rentrer chez vous, des images plein la tête et plein la carte mémoire !

Place au tri, et au post traitement, commencez par prendre le temps de bien régler votre balance des blancs sous Lightroom ou DXO par exemple.

Pour la gestion et la réduction du bruit, je vous recommande fortement de passer votre image dans le logiciel DXO Photolab qui gère extrêmement bien le bruit grâce à son moteur Prime.

En conclusion

Si vous avez l’habitude de traiter vos photos sous Lightroom, prenez une grosse bouffée d’air frais, aller récupérer du sommeil, car faire exploser la Voie lactée sous Adobe Lightroom ou encore Photoshop n’est pas chose aisée.

Au premier abord, il faudra doser, prendre du recul, faire de nombreuses pauses, pour ne pas dénaturer la douceur d’une belle nuit étoilée, tout en donnant plus de place et de couleurs à notre magnifique Galaxie !

Cet article touche à sa fin, j’espère que mes conseils vous seront utiles, qu’il vous permettra de réaliser de belles photos.

Si vous avez des questions, comme toujours je suis disponible pour échanger par email ou sur Facebook.

Un tuto

pour traiter vos photos

Section TIPS

  1. Appli Smartphone : Star Walk 2 et un calendrier Lunaire
  2. Orientation : Recherchez la constellation du Scorpion
  3. Radars et prévisions météo : Sat24.com
  4. Pollution lumineuse : avex-asso.org
  5. Quand : D’Avril à Septembre
  6. Un trépied, une télécommande, une lampe frontale

Exemples de réglages :

Bonne expo Bonne expo Bonne expo Bonne expo Sous-exposée Sous-exposée
ISO 3200 5000 3200 4000 2000 1600
Temps de pose 20 20 25 25 20 25
Focale 16 16 14 14 16 14
Diaphragme 2.8 F4 F2.8 F2.8 F4 F2.8

Tips

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